
It doesn’t mean things are getting lost
Serviettes de bain,plâtre, couverture brodée,
Vue de l’exposition « Home sweet home», Bruxelles 2022
Serviettes de bain,plâtre, couverture brodée,
Vue de l’exposition « Home sweet home», Bruxelles 2022
« C’est lorsque nous retournions chaque année dans ces fancy hôtels sur les bords de la Méditerranée que je revoyais tous les ans, ces mêmes cygnes. Les hôtels changeaient, eux étaient toujours la. Ils nous accueillaient mes parents mon frère et moi pour des séjours de deux semaines all-inclusive. La chambre était rangée. Elle sentait bon l’eau de rose. Les draps étaient propres et il y avait des pétales partout sur le lit. Chaleureux souvenirs. j’étais toujours content de les revoir, ces cygnes. Ça créait de la magie dans nos yeux d’enfants. Des formes vivantes qui nous racontaient des histoires d’amour et de métamorphoses.
It doesn’t mean things are getting lost, c’est à la fois replonger dans ces souvenirs chauds de l’été, mais c’est aussi se rendre compte des dynamiques plus profondes et plus sombres aussi, qui traversent ces fantaisies. Nous berçant d’illusions, loin de tout souci néo-impé- rialistes que mènent la gentrification et les rapports de forces entre l’orient et l’occident de ces complexe hôteliers. Un fantasme glamour exotique, une fausse hospitalité pour un court séjour de deux semaines.
Mais il y a toujours l’amour qui perdure, jusqu’au bout. Il y a le soleil et les vagues. C’est un paradoxe grinçant.»
